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La ville de Nîmes dans l’objectif de Julien Lefebvre ​

Le photographe passionné se lance dans le « challenge de sa vie ». 

Pendant 10 ans, Julien Lefevbre a été le premier témoin des secrets des jardins de la Fontaine. « La photo est le reflet de l’âme », tel est le mantra de celui qui s’est pleinement dédié à l’entretien des espaces verts de la ville de Nîmes. Dès l’aube aux jardins, sans âme qui vive, Julien Lefevbre vit une relation privilégiée. Il hume à loisir la rosée rafraîchissante du matin. Il contemple les jardins sous la neige, la pluie et le vent qui fait virevolter le sable.

A 32 ans, Julien Lefebvre est à l’aube d’une nouvelle vie. Cette fois-ci dédiée à sa passion de photographe. Nombreux sont ceux ayant déjà vu ses clichés des arènes avec le reflet dans l’eau. L’Office de tourisme de Nîmes, la ville de Nîmes, Gard tourisme et médias locaux ne tardent jamais à partager sa poésie. Julien Lefevbre apporte sa modeste pierre au rayonnement de la destination. 

Dans cette verdure et dans l’ingénierie architecturale, il est en parfaite communion. Au gré des lumières féériques entourant les statues, Julien Lefevbre vit « de sacrés épisodes » qui resteront gravés dans sa mémoire. Dans cette « bulle d’oxygène », le passionné se ressource. 

Un pari pour le titulaire de CAP paysagiste, né en Picardie. Après avoir posé ses valises à Nîmes, il est recruté au sein de la mairie. Il quitte tout pour plonger dans la romanité. Le voilà aujourd’hui fin connaisseur des vestiges qu’il sait sublimer à merveille derrière l’appareil.

Crédit photo : Julien Lefevbre

La passion débute à 25 ans, un art qui fait office d’émancipation. Lui d’ordinaire très timide, se met à son compte. Il se surprend à manager avec aisance lors des ‘shooting’ photo de mariage. La photo lui permet de sortir de sa bulle, de renouer avec l’humain. « Ça dégage beaucoup de choses, c’est très poétique », nous glisse le photographe. Les monuments voient leur reflet dans l’eau, parfaite symétrie envoûtante.  Amoureux de la nature, les cygnes et autres canards dévoilent leur charme dans ses yeux. Sans compter des centaines d’espèces d’oiseaux en Camargue. 

Julien Lefevbre est autodidacte, il confronte ses sources d’informations, apprend la technique. Surtout, il s’inspire des photographes qui racontent une histoire. Il prend son courage à deux mains et fait un jour quelques publications sur les réseaux sociaux. Des photos qui récolteront des centaines de milliers de ‘like’, commentaires et partages. 

Mariages, baptêmes, shootings, tirages

Il en est déjà à une vingtaine de mariages, le cinquième pour cet été. « C’est beau de plonger dans leur intimité », Julien Lefevbre est un romantique né. Et pourtant, « je ne suis pas à l’aise, ni bavard. Une photo seule suffit, elle vaut mieux que mille mots ». Alors il transmet des émotions. A ceux qui souffrent d’une mauvaise image d’eux-mêmes, il les regorge de confiance. Les shootings privés sont légion. Julien Lefevbre trouve du sens dans l’immortalisation des naissances, de ces jeunes couples qui écrivent l’histoire. « C’est super gratifiant », poursuit-il. 

Il constate un retour de la matière, des photos que l’on touche, que l’on hume. Celles que l’on encadre pour les fixer au mur.  « C’est une valeur sûre », précise-t-il. Les tirages sont divers, du 30 sur 20cm au 120 sur 90cm, sur toile ou sur aluminium. 

Crédit photo : Julien Lefevbre

Le challenge d’une vie

Au commencement, Julien le sait, les tarifs doivent être attractifs. Pour se construire une notoriété d’une part, et trouver finance. Comme chaque artiste, le prix se juge à l’aune de sa cote. Armé de son Nikon D3000 et de son Canon eos 2000, il saisit ses clichés puis les retouche sur Lightroom. « J’essaie de rester le plus naturel possible, je n’aime pas les grosse retouches », précise-t-il. 

« Je sais ce que je veux, je me donne les moyens. Je veux avoir les armes en main pour accomplir mon rêve. Le challenge d’une vie… », nous livre le photographe. Un parcours déjà prometteur et la passion comme seul moteur. 

Au-delà de Nîmes

Aigues-Mortes, les Salins, les cascades du Sautadet, la Camargue, les Cévennes, Uzès, Julien s’aventure. Sur son site internet figurent d’ailleurs ses clichés.  Il a par le passé côtoyé le restaurant W dans le cadre d’une exposition.  Sans compter le Château Bolchet à Caissargues, le Carré d’art, l’Anti chambre à Nîmes ou le Musée de la romanité. Les villages sont autant de décors somptueux : Vézénobres, Sommières, le Cailar… « On m’a proposé d’exposer dans la Drôme dernièrement », précise le passionné. 

Pour la suite ? Encore plus d’expositions à Nîmes, rencontrer ces jolies âmes qui le soutiennent sans relâche sur la toile. Et pourquoi pas saisir la poésie des quartiers prioritaires dans une collection dédiée. Une chose est sûre, Julien Lefevbre ne veut pas faire comme tout le monde et valorise l’originalité. « C’est quitte ou double, c’est un pari risqué, je veux me prouver que je peux le faire », conclut l’aventurier. 

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